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Il n’y a aucun doute que l’évaluation est incontournable dans tout processus de formation ou d’apprentissage. Si son importance est indéniable, la maîtrise de son application quant à elle, pose d’énormes problèmes. Les conséquences de cette non maitrise et la non exploitation ou la mauvaise exploitation de celle-ci peut jouer sur la relation pédagogique et par conséquent sur le goût de l’apprentissage. Il n’est un secret pour personne que les effectifs dans nos universités sont très pléthoriques et que corriger les copies des étudiants dans les délais impartis par l’administration se révèle être un parcours de combattant. Cela soulève inéluctablement la qualité des épreuves d’évaluations et soulève par la même occasion les objectifs poursuivis par ces celles-ci. A cela s’ajoute souvent le manque de formation des enseignants en matière de mesures et évaluation. La présente étude se veut un regard critique sur cette question d’évaluation dans nos universités publiques. Nous avons pour ambition de nous focaliser sur l’Université Norbert Zongo comme champ d’étude. Par des entretiens que nous mènerons avec les acteurs comme les étudiants, les enseignants, les responsables de scolarité et les directeurs d’UFR, nous allons voir si les évaluations telles qu’elles se déroulent et les usages qu’on en fait, permettent d’espérer de bons apprentissages. Les enseignants maîtrisent -ils les techniques de mesure et évaluation ? Exploitent-ils les résultats de leurs évaluations ? En d’autres termes usent-ils de la communication notamment des vertus du feedback pour que l’évaluation ait ses effets escomptés ? Nous voulons nous adosser à la théorie de la pédagogie par l’erreur. Mots clés : apprentissages, communication, enseignants, évaluation, universités publiques